Le tatouage Blackwork, « travail en noir », est un style artistique qui se distingue par l’utilisation exclusive d’encre noire avec différentes dilutions. Les tatouages réalisés dans ce style doivent jouer entre différents éléments comme le contraste, l’épaisseur des lignes et la variété de techniques afin d’obtenir un tatouage lisible, puisqu’il n’y a en effet, pas de couleur pour distinguer les différents sujets à l’oeil.
Les origines du Blackwork remonte aux pratiques traditionnelles de cultures anciennes, où le tatouage servait de marque de statut, de rite de passage ou de protection spirituelle, comme dans la culture Maori ou Polynésienne.
Puis c’est seulement à partir des années 1970-1980 que le Blackwork apparaît plus proche de ce que l’on connaît aujourd’hui, bien loin du « tribal/rituel», avec l’émergence du mouvement punk, où les tatouages noirs symbolisaient une forme de rébellion et étaient mal perçus, bien que n’importe qui pouvait se rendre dans un salon pour tenter l’expérience.
Au fil des années, avec la forte démocratisation du tatouage, il est de plus en plus rare de voir des peaux vierges et le style évolue en même temps que les machines à tatouer (bobines/coils à Pen), qui permettent des rendus plus détaillés et fins.
Le tatouage Blackwork englobe aujourd’hui une variété de sous-styles, allant des motifs géométriques, ornementaux, aux dessins organiques (animaux, floral etc.), avec des tracés exécutés dans un style parfois traditionnel (motif simple et lignes épaisses) jusqu’au style fineline (petits motifs détaillés, en passant par le dotwork. Une palette de style infinie.
Ce style continue d’évoluer, porté par de nombreux artistes innovants qui repoussent les limites de ce que l’encre noire peut accomplir et offre une liberté totale dans la créativité.
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